"On ne négocie pas avec la santé publique !" Ce samedi 18 février, après avoir masqué une centaine de statues aux quatre coins de la capitale, les Bruxellois se sont regroupés au pied de la statue de Godefroid de Bouillon pour réclamer une meilleure qualité de l'air. Une action menée avec brio par notre groupe Bruxsel'air. 

En Belgique, la mauvaise qualité de l'air est responsable de plus de 12 000 décès prématurés par an, sans compter les nombreuses maladies qu'elle provoque et qui pèsent lourdement sur notre bien-être et sur les finances publiques. 

Le lien n'est plus à faire entre pollution de l'air et trafic automobile. En plus d’être la ville la plus embouteillée d’Europe , Bruxelles souffre également du parc automobile belge surdimensionné et polluant. Certaines mesures vont dans le bon sens, mais celles-ci restent largement insuffisantes au vu de l'ampleur du problème. De nombreuses grandes villes européennes ont franchi le pas : péages urbains, zones de basses émission, interdiction des véhicules au diesel... Pourquoi de telles mesures ne sont pas mises en œuvre chez nous ? 

Un appel lancé aux politiques

Ce samedi, ils étaient nombreux à s'être mobilisés pour dénoncer l'inaction des pouvoirs publics et réclamer une meilleure qualité de l'air. Il est temps de cesser de prendre la complexité institutionnelle de notre pays comme excuse. Chaque niveau de pouvoir peut et doit prendre des mesures : des courriers ont été expédiés à nos ministres afin de les encourager à enfin agir. Car il est grand temps d'arrêter de négocier avec la santé publique !

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