Pour économiser l’énergie, tous les moyens sont bons ! Certaines salles de sport récupèrent ainsi l’énergie produite par leurs abonnés afin d’alimenter leurs installations électriques. Mais qu’en est-il de l’énergie produite par les "vrais" cyclistes, sur les routes ? Perdue à jamais ? Peut-être pas !

Projet Hybrid2Voici Hybrid2, dont l’idée est de récupérer l’énergie produite par les utilisateurs de vélos en libre-service pour alimenter des bus hybrides. L’énergie cinétique générée lors du pédalage et du freinage est emmagasinée dans une petite batterie sur le vélo. Lorsque le cycliste raccroche l’engin à une borne, l’énergie stockée durant le trajet est transférée à la station de bus toute proche, permettant ainsi d’alimenter en électricité leurs moteurs hybrides.

Il n’est bien évidemment pas question d’exploiter les cyclistes : ceux-ci seront "rémunérés" pour leurs efforts. Selon la quantité d’énergie qu’ils auront fournie au système, ils recevront des crédits, enregistrés sur une carte à puce, qu’ils pourront utiliser pour emprunter le bus ou un vélo en libre-service.

Alors que ce projet n’existe pour le moment qu’à l’état de prototype, ses détracteurs en dénoncent déjà l’absurdité. Selon leurs calculs, même sur base de chiffres optimistes, le nombre de trajets nécessaires pour alimenter un bus serait bien trop élevé, de même que pour obtenir une place gratuite dans un bus. Le système serait bien plus adapté pour recharger de petits appareils comme, par exemple, des batteries de téléphones portables. Mais d’autres y voient une idée révolutionnaire : une véritable porte ouverte vers de nouvelles applications dans un futur proche… 

Florine Cuignet

19030 personnes soutiennent déjà le mouvement cycliste

Je soutiens le GRACQ