La technologie “sans fil” semble sans limite : après le téléphone sans fil, après l’internet sans fil, voici… le vélo électrique sans fil ! C’est dans les ateliers de Daymak, au Canada, qu’a été conçu le Shadow Ebike. Au-delà de la prouesse technique et de l’esthétique épurée de ce vélo, les responsables de la marque soulignent sa facilité d’utilisation et sa fiabilité.

shadow ebike

Regardez-le bien : vous n’apercevrez aucun fil sur le Shadow Ebike. Aucun câble électrique, de vitesses ou de frein. La roue abrite intégralement le moteur, la batterie au lithium, le régulateur de vitesses, la prise de recharge et l’indicateur du niveau de charge. Tout passe par les ondes, ce qui permet également – les amateurs des nouvelles technologies apprécieront – de recharger des appareils tels que les smartphones. La batterie utilise notamment l’énergie de freinage pour se recharger : en mode “assistance au pédalage”, ce vélo de 26 kg possède une autonomie de 35 à 40 km.

Selon Daymak, la technologie sans fil conférerait au vélo électrique une fiabilité et une facilité d’utilisation accrues, étant donné qu’il est techniquement impossible d’endommager ou de sectionner les câbles.

Le Shadow Ebike est sur le point d’être commercialisé au Canada et aux États-Unis à un prix avoisinant les 1500€ hors taxes. Attention cependant si vous souhaitez acquérir un tel vélo, car certaines de ses caractéristiques (la puissance de son moteur et le fait que l’assistance électrique ne soit pas nécessairement conditionnée au pédalage) font de lui un cyclomoteur en Europe… Mais ce n’est probablement qu’une question de temps avant qu’un “vélo électrique sans fil” aux normes européennes débarque sur le vieux continent.

Florine Cuignet

19030 personnes soutiennent déjà le mouvement cycliste

Je soutiens le GRACQ